Starter packs, style « Ghibli »… Vous les avez déjà vus.
La dernière mode sur les réseaux : utiliser l’IA pour se mettre en scène (ou un proche, un produit, un adversaire politique, une personnalité, etc.) en suivant une tendance.
Nous n’allons pas vous dire comment faire ni écrire une tartine sur ces différentes modes. D’ailleurs, lorsque vous lirez ces lignes, ça sera peut-être la mode de se mettre en scène sous forme d’animal ou en version Pokémon ou en train de faire une activité insolite.
Mais simplement dire ce qu’il y a derrière.
Environnementalement : la réalisation d’une de ces images va gaspiller au moins deux litres d’eau et émettre des gaz à effet de serre.
Artistiquement : une image générée permet d’entraîner une Intelligence Artificielle bénévolement… Cette dernière pille allègrement le boulot des artistes et, chaque entraînement, cela la rend encore plus efficace. Nous voyons déjà des salons et festivals du livre utiliser des IA pour réaliser leurs affiches, des éditeurs pour la couverture des livres et même leurs contenus. C’est le monde que l’on veut ?
En matière de protection de données : en envoyant une photo à ces IA, vous ne savez pas ce qu’elle va devenir, surtout qu’elle est accompagnée d’informations personnelles sur des goûts, passions, croyances, militantisme, etc. Et, bien souvent, il s’agit de données de personnes non consentantes : l’image du petit frère, du tonton, du voisin, d’une personnalité, etc.
Maintenant, posez-vous juste cette question : cette future image générée par IA est-elle réellement nécessaire ?
Cette image est à votre disposition et utilisable librement.
(Et elle a été réalisée sans IA bien sûr !)
